Vaut-il encore la peine de lire ou de relire Marx ? Comment considérer une pensée dont la mise en pratique a connu un échec si retentissant qu''il invaliderait de fait la « philosophie » qui la fonde ? Telle est l''interrogation inaugurale de Gérard Bensussan qui cherche à repenser l''entreprise marxienne de sortie hors de la philosophie et à en montrer l''ambition, les écueils et les promesses. Trois grandes thèses directrices et polémiques conduisent l''argumentation de l''auteur, dont le but tend à réfuter un grand nombre d''idées reçues selon lesquelles, par exemple, il existerait un matérialisme ou une politique de Marx. Gérard Bensussan préfère substituer à ces clichés de nouveaux concepts d''interprétation de l''oeuvre de Marx. Plus de vingt ans après le Dictionnaire critique du marxisme qu''il a dirigé avec G. Labica, l''auteur revient sur une pensée en excès qui a continué de l''accompagner dans ses lectures de Schelling, Rosenzweig ou Levinas.
Vaut-il encore la peine de lire ou de relire Marx ? Comment considérer une pensée dont la mise en pratique a connu un échec si retentissant qu''il invaliderait de fait la « philosophie » qui la fonde ? Telle est l''interrogation inaugurale de Gérard Bensussan qui cherche à repenser l''entreprise marxienne de sortie hors de la philosophie et à en montrer l''ambition, les écueils et les promesses. Trois grandes thèses directrices et polémiques conduisent l''argumentation de l''auteur, dont le but tend à réfuter un grand nombre d''idées reçues selon lesquelles, par exemple, il existerait un matérialisme ou une politique de Marx. Gérard Bensussan préfère substituer à ces clichés de nouveaux concepts d''interprétation de l''oeuvre de Marx. Plus de vingt ans après le Dictionnaire critique du marxisme qu''il a dirigé avec G. Labica, l''auteur revient sur une pensée en excès qui a continué de l''accompagner dans ses lectures de Schelling, Rosenzweig ou Levinas.