Impact des mutations OPG chez Erwinia chrysanthemi

FrancK BouchartMaître de ConférencesDirecteur de département de Biotechnologies et agroalimentaireInstitut des Sciences et Techniques de ValenciennesUniversité de Valenciennes et du Hainaut CambrésisChercheur au laboratoire des matériaux céramiques et des procédés associés (LMCPA), équipe biologie et fonctionnalisation

Erwinia chrysanthemi est une entérobactérie phytopathogène pectinolytique faisant partie des protéobactéries. Elle infecte un large spectre de plantes hôtes engendrant la pourriture molle. Les mutants déficients en glucanes périplasmiques osmorégulés (OPG) sont totalement non virulents. Les OPG sont constitués de 5 à 12 résidus de glucose liés en b,1-2, branchés en b,1-6 et sont d'autant plus abondants que l'osmolarité du milieu est faible. Ces mutants présentent un phénotype pléïotrope : ils sont hypersensibles aux sels biliaires, la synthèse d'exopolysaccharides est augmentée, la synthèse et la sécrétion d'exo-enzymes ainsi que la motilité sont réduites. Des mutations suppressives restaurant le phénotype sauvage des mutants opg ont été isolées. Une des mutations identifiées rcsC2 affecte un système capteur-régulateur rcsBCD impliqué dans la régulation de gènes cibles en réponse à un ou des signaux de nature inconnue et nécessaire au pouvoir pathogène des bactéries. Ces résultats semblent indiqués que les OPG pourraient être une des molécules captées par le système RscBCD.une analyse protéomique comparative du mutant opgG a été menée illustrant l'impact général sur le métabolisme.