Correspondance générale 1816–1818

This tenth volume of the Correspondance générale, which covers the years 1816–1818, is a valuable document on the intellectual life of the period as well as on the relations of Benjamin Constant with his friends and family, on his literary activities (particularly, during a sojourn in England, the publication of Adolphe) and on his career as publicist and champion of political and civil liberties, after his return to Paris in September 1816.

This critical edition presents the work of Benjamin Constant, author, religious historian and political thinker, in all its uniqueness and diversity. It includes the author’s voluminous correspondence. The Collected Works comprise two series, the first containing his works, the second his correspondence. Both series are arranged chronologically. Each volume includes chronological surveys, surveys, a bibliography and an index.

Dans la Correspondance générale de Benjamin Constant le lecteur trouvera un document indispensable à la connaissance de l’écrivain et un témoignage de premier ordre sur la période qui s’étend de la fin de l’Ancien régime au début de la Monarchie de juillet. Cette correspondance, qui s’ouvre en 1774, quand Constant avait sept ans, et ne se ferme qu’en décembre 1830, quelques jours avant sa mort et retrace l’histoire d’une existence merveilleusement riche en événements. On y voit successivement l’enfant précoce, l’adolescent rebelle, le chambellan à la Cour de Brunswick, le jeune auteur qui prend une part active à la vie politique du Directoire et du Consulat, le voyageur qui compose des ouvrages littéraires, philosophiques et historiques, et enfin l’homme public, tour à tour adversaire et collaborateur de Napoléon, à qui la Restauration fournit une carrière toute neuve, celle de publiciste, de député et de l’un des chefs du parti libéral. On y retrouve le romancier, le pamphlétaire, le journaliste et l’orateur; on observe les tourments de l’amoureux qui a besoin de passion mais horreur du lien. Ces lettres révèlent la complexité de son caractère et sa mobilité; mais on y reconnaît aussi la lucidité et la force de sa pensée, qu’il résume ainsi à la fn de sa vie: «J’ai défendu quarante ans le même principe, liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique».