La tyrannie du court terme

La tyrannie du court terme
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Quels futurs possibles à l’ère de l’anthropocène ?
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Artikel-Nr:
9782919160709
Veröffentl:
2018
Seiten:
240
Autor:
Jean-François Simonin
eBook Typ:
EPUB
eBook Format:
Reflowable
Kopierschutz:
Digital Watermark [Social-DRM]
Sprache:
Französisch
Beschreibung:

Pourquoi le temps long, qui est devenu la norme dans le monde physique, végétal et animal, s’applique-t-il de plus en plus difficilement aux affaires humaines ?

Ce livre interroge : pourquoi le temps long, qui est devenu la norme dans le monde physique, végétal et animal, s’applique-t-il de plus en plus difficilement aux affaires humaines ? Si nous savons maintenant que nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène, pourquoi les décideurs actuels restent-ils incapables de comprendre comment y vivre durablement ?
La tyrannie du court terme à l’oeuvre dans les démocraties libérales entraîne l’exploitation et la destruction du monde. L’impossibilité de s’insérer dans le temps long fait émerger un colonialisme d’un genre nouveau : le colonialisme du futur, qui se manifeste via l’intelligence artificielle, le « big data », le transhumanisme, la géoingénierie… Un futur préempté par les plus grands acteurs de la mondialisation, mais un futur qui exclut la majorité des citoyens du monde, dès leur naissance.
L’instauration d’un temps universel maintenant étendu à toute la surface du globe aboutit à une survalorisation du présent qui a désynchronisé le rythme de nombreux peuples par rapport à leurs repères traditionnels. Il a donc, paradoxalement, engagé l’humanité dans une guerre des temps d’un genre nouveau.
Cet essai décrypte ce phénomène sous un angle original, au croisement des questionnements philosophiques, stratégiques et politiques. Il alerte sur l’urgence de reprendre en main la construction du futur, tâche prioritaire du politique, puis avance l’idée d’une nouvelle responsabilité prospective, qui pourrait se substituer au « progrès » et initier un nouveau projet de civilisation, profondément alternatif, permettant d’éviter effondrements ou explosions.
Ce livre s’inspire ouvertement de plusieurs penseurs qui ont semé les germes de cette idée de responsabilité prospective depuis près d’un siècle, dans différents domaines. Il expose en annexe leurs principales intuitions en ce sens.

Découvrez un essai qui décrypte le phénomène de la tyrannie du court terme sous un angle original, au croisement des questionnements philosophiques, stratégiques et politiques.

EXTRAIT

La nature des activités humaines n’avait aucun rapport avec le devenir du monde. L’homme était redevable de ses actes devant Dieu ou devant la société, mais pas devant le monde lui-même. Les lois de la nature étaient certes écrites en langage mathématique, mais cela n’impliquait aucune responsabilité humaine vis-à-vis de l’état du monde. Ce principe d’une disponibilité de l’avenir au profit de l’humanité est en train de s’effacer ; il devient contre-productif et dangereux dans le monde d’aujourd’hui. Nos choix stratégiques actuels et toutes leurs implications, volontaires et involontaires, influent déjà profondément sur les contours de notre avenir, tant au travers des déchets radioactifs, de la création de nouveaux matériaux et de chimères, de la destruction d’espèces endémiques, du changement climatique, des pollutions de diverses natures. En choisissant un point focal dans l’avenir nous initierons un forçage temporel qui imposera de nous extraire de l’emprise du court terme.

À PROPOS DE L''AUTEUR

Jean-François Simonin est philosophe, essayiste et conférencier. Professionnel du diagnostic stratégique d’entreprise, il intervient comme consultant dans de nombreux groupes de l’industrie et des hautes technologies. Du même auteur, aux éditions l’Harmattan :Anticiper à l’ère de l’anthropocène, (2016), et dans la série « Clés d’accès au XXIIème siècle »La destruction créatrice, une illusion ravageuse (t. 1, 2016) etDe nouveaux matériaux pour de nouveaux futurs (t. 2, 2017).
Pourquoi le temps long, qui est devenu la norme dans le monde physique, végétal et animal, s’applique-t-il de plus en plus difficilement aux affaires humaines ?

Ce livre interroge : pourquoi le temps long, qui est devenu la norme dans le monde physique, végétal et animal, s’applique-t-il de plus en plus difficilement aux affaires humaines ? Si nous savons maintenant que nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène, pourquoi les décideurs actuels restent-ils incapables de comprendre comment y vivre durablement ?
La tyrannie du court terme à l’oeuvre dans les démocraties libérales entraîne l’exploitation et la destruction du monde. L’impossibilité de s’insérer dans le temps long fait émerger un colonialisme d’un genre nouveau : le colonialisme du futur, qui se manifeste via l’intelligence artificielle, le « big data », le transhumanisme, la géoingénierie… Un futur préempté par les plus grands acteurs de la mondialisation, mais un futur qui exclut la majorité des citoyens du monde, dès leur naissance.
L’instauration d’un temps universel maintenant étendu à toute la surface du globe aboutit à une survalorisation du présent qui a désynchronisé le rythme de nombreux peuples par rapport à leurs repères traditionnels. Il a donc, paradoxalement, engagé l’humanité dans une guerre des temps d’un genre nouveau.
Cet essai décrypte ce phénomène sous un angle original, au croisement des questionnements philosophiques, stratégiques et politiques. Il alerte sur l’urgence de reprendre en main la construction du futur, tâche prioritaire du politique, puis avance l’idée d’une nouvelle responsabilité prospective, qui pourrait se substituer au « progrès » et initier un nouveau projet de civilisation, profondément alternatif, permettant d’éviter effondrements ou explosions.
Ce livre s’inspire ouvertement de plusieurs penseurs qui ont semé les germes de cette idée de responsabilité prospective depuis près d’un siècle, dans différents domaines. Il expose en annexe leurs principales intuitions en ce sens.

Découvrez un essai qui décrypte le phénomène de la tyrannie du court terme sous un angle original, au croisement des questionnements philosophiques, stratégiques et politiques.

EXTRAIT

La nature des activités humaines n’avait aucun rapport avec le devenir du monde. L’homme était redevable de ses actes devant Dieu ou devant la société, mais pas devant le monde lui-même. Les lois de la nature étaient certes écrites en langage mathématique, mais cela n’impliquait aucune responsabilité humaine vis-à-vis de l’état du monde. Ce principe d’une disponibilité de l’avenir au profit de l’humanité est en train de s’effacer ; il devient contre-productif et dangereux dans le monde d’aujourd’hui. Nos choix stratégiques actuels et toutes leurs implications, volontaires et involontaires, influent déjà profondément sur les contours de notre avenir, tant au travers des déchets radioactifs, de la création de nouveaux matériaux et de chimères, de la destruction d’espèces endémiques, du changement climatique, des pollutions de diverses natures. En choisissant un point focal dans l’avenir nous initierons un forçage temporel qui imposera de nous extraire de l’emprise du court terme.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jean-François Simonin est philosophe, essayiste et conférencier. Professionnel du diagnostic stratégique d’entreprise, il intervient comme consultant dans de nombreux groupes de l’industrie et des hautes technologies. Du même auteur, aux éditions l’Harmattan :Anticiper à l’ère de l’anthropocène, (2016), et dans la série « Clés d’accès au XXIIème siècle »La destruction créatrice, une illusion ravageuse (t. 1, 2016) etDe nouveaux matériaux pour de nouveaux futurs (t. 2, 2017).

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