Mathilde Brabant

Pour Mathilde Brabant, c''est le début de la fin. Orpheline, atteinte de nanisme et maintenant âgée, elle vient d''emménager dans une maison de retraite avec son amie Rachel et envisage sérieusement de se laisser dépérir. Finis, les rêves de gloire sur les planches?! Mais l''apparition d''Antoine, un jeune comédien à la recherche d''une répétitrice, viendra la secouer et fera résonner à nouveau les treize coups de théâtre à ses oreilles.Mathilde, par l''entremise d''un spectacle inusité, revisitera alors toutes les périodes de sa vie : son enfance à l''orphelinat sous le joug de soeur Sainte-Honorine, son plongeon dans la vie d''adulte dans le Montréal des années 1940, son rêve de devenir actrice qui la propulsa dans l''univers de la radio, l''avènement de la télévision et les années de vache maigre durant lesquelles elle dut renouer avec son métier de couturière… Sans oublier l''adoption de Paul-Kim, qui lui causa bien des joies, mais surtout beaucoup de chagrin.Au petit garçon qui lui fut confié, Mathilde ne put jamais dire la vérité au sujet de l''assassinat de sa mère. Les mensonges pèsent lourd et amènent la comédienne à s''interroger : où doit-on tracer la ligne entre fiction et réalité?? Mathilde, petite et souvent bien seule, fut toute sa vie hantée par cette question.

Pour Mathilde Brabant, c''est le début de la fin. Orpheline, atteinte de nanisme et maintenant âgée, elle vient d''emménager dans une maison de retraite avec son amie Rachel et envisage sérieusement de se laisser dépérir. Finis, les rêves de gloire sur les planches?! Mais l''apparition d''Antoine, un jeune comédien à la recherche d''une répétitrice, viendra la secouer et fera résonner à nouveau les treize coups de théâtre à ses oreilles.Mathilde, par l''entremise d''un spectacle inusité, revisitera alors toutes les périodes de sa vie : son enfance à l''orphelinat sous le joug de soeur Sainte-Honorine, son plongeon dans la vie d''adulte dans le Montréal des années 1940, son rêve de devenir actrice qui la propulsa dans l''univers de la radio, l''avènement de la télévision et les années de vache maigre durant lesquelles elle dut renouer avec son métier de couturière… Sans oublier l''adoption de Paul-Kim, qui lui causa bien des joies, mais surtout beaucoup de chagrin.Au petit garçon qui lui fut confié, Mathilde ne put jamais dire la vérité au sujet de l''assassinat de sa mère. Les mensonges pèsent lourd et amènent la comédienne à s''interroger : où doit-on tracer la ligne entre fiction et réalité?? Mathilde, petite et souvent bien seule, fut toute sa vie hantée par cette question.