Histoire et colonisation de la Nouvelle Zélande

Histoire et colonisation de la Nouvelle Zélande
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Artikel-Nr:
9782366596632
Veröffentl:
2018
Einband:
EPUB
Seiten:
56
Autor:
Louis Reybaud
Sprache:
Französisch
Beschreibung:

«Partout où l’Europe passe, il faut qu’elle laisse son empreinte, soit politique, soit religieuse. La Polynésie lui appartient désormais. A Hawaii, à Tahiti, l’esprit indigène n’a pas même songé à la résistance ; il s’est livré sans conditions, il s’est résigné au sort du vaincu. Le vêtement national a fait place à un costume sans nom qui a cessé d’être sauvage sans devenir pour cela européen. Toute originalité s’est effacée devant des imitations grotesques, et la race elle-même semble dépérir sous les atteintes de cette contagion que le commerce promène autour du globe avec ses infatigables vaisseaux. La Nouvelle-Zélande n’a pas désarmé aussi promptement : elle a protesté à diverses reprises par des révoltes soudaines et des colères imprévues. Ses mœurs militaires se sont refusées à une assimilation immédiate. L’archipel a tenu tête à l’ascendant européen avant de le subir, et, tout en cédant, il s’est mieux défendu. Aujourd’hui même qu’il se soumet en obéissant à l’admiration plutôt qu’à la crainte, ni ses mœurs guerrières, ni ses allures indépendantes ne semblent être entamées par le contact civilisateur. Ce que la Nouvelle-Zélande demande surtout à l’Europe, ce sont des mousquets, c’est-à-dire les plus énergiques agents de destruction, les derniers raffinements de la force brutale. On peut juger, par ce fait, de ses tendances…»
«Partout où l’Europe passe, il faut qu’elle laisse son empreinte, soit politique, soit religieuse. La Polynésie lui appartient désormais. A Hawaii, à Tahiti, l’esprit indigène n’a pas même songé à la résistance ; il s’est livré sans conditions, il s’est résigné au sort du vaincu. Le vêtement national a fait place à un costume sans nom qui a cessé d’être sauvage sans devenir pour cela européen. Toute originalité s’est effacée devant des imitations grotesques, et la race elle-même semble dépérir sous les atteintes de cette contagion que le commerce promène autour du globe avec ses infatigables vaisseaux. La Nouvelle-Zélande n’a pas désarmé aussi promptement : elle a protesté à diverses reprises par des révoltes soudaines et des colères imprévues. Ses mœurs militaires se sont refusées à une assimilation immédiate. L’archipel a tenu tête à l’ascendant européen avant de le subir, et, tout en cédant, il s’est mieux défendu. Aujourd’hui même qu’il se soumet en obéissant à l’admiration plutôt qu’à la crainte, ni ses mœurs guerrières, ni ses allures indépendantes ne semblent être entamées par le contact civilisateur. Ce que la Nouvelle-Zélande demande surtout à l’Europe, ce sont des mousquets, c’est-à-dire les plus énergiques agents de destruction, les derniers raffinements de la force brutale. On peut juger, par ce fait, de ses tendances…»

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